“Vincent”, employé dans la charcuterie industrielle, nous livre une analyse fine et exhaustive de la pénibilité dans le secteur agroalimentaire. Entre autres difficultés, il révèle les cadences infernales (58 secondes par jambon) et l’inconfort total (froid, position debout prolongée) imposés aux ouvriers.

Page 1        Page 2

Monique. Après 40 ans de travail à la chaîne, où elle insérait 60 composants de téléviseurs par minute, Monique nous parle en souriant de ses articulations très endommagées par les gestes répétitifs et si rapides. Sans perdre sa bonne humeur, elle ose souligner que les machines sont mieux traitées que les ouvrières.

Joseph. Les soufflets de son cher accordéon évoquent la respiration de ce tuyauteur des Chantiers Navals aux poumons malades. L’amiante, qui, lui, ne brûle pas, a consumé sa vie de travailleur exemplaire. Et c'est pensant à ses collègues disparus qu'il contemple l'horizon maritime.

“Christophe” souligne qu’en poissonnerie les conditions de travail n’ont jamais évolué. Les mains et les pieds gelés, on soulève les caisses de 70 kilos, on manie les grands couteaux mais toujours plus vite et parfois sans pauses. Cet homme courageux crie sa révolte et lutte pour un avenir meilleur.

AccueilAccueil.html
Témoignages
GénériqueGenerique.html
VOD/DVDContact.html
VidéosVideos.html